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Photo du rédacteurSahar diététicienne nutritionniste

Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive

Dernière mise à jour : 5 avr. 2021

1. Physiopathologie de la BPCO


1.1. Physiologie du système respiratoire


Notions clés pour comprendre la BPCO

La respiration permet l’introduction du dioxygène dans l’organisme vers toutes les cellules de l’organisme, mais permet aussi de le débarrasser des déchets tels que le CO2 (gaz carbonique en excès).

Le système respiratoire est composé des cavités nasales, de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de la trachée, des deux poumons. Le poumon est constitué anatomiquement d’une juxtaposition de petites masses nommées les lobules pulmonaires. Ces dernières sont rattachées à la bronchiole lobulaire qui est l’unité anatomique du poumon. Chaque lobule comprend des groupes de sacs alvéolaires ; la paroi de chacune de ces alvéoles est en contact avec les vaisseaux capillaires pour permettre les échanges gazeux.





1.2. La définition de la BPCO


La BPCO est une maladie inflammatoire chronique se caractérisant par une obstruction d’évolution progressive, peu ou non réversible des voies aériennes. Elle touche les bronchioles, les petites bronches et le parenchyme pulmonaire.

Les facteurs de risque

Le premier et le plus important facteur est le tabagisme (plus de 90%). La pollution industrielle, domestique, urbaine ainsi que les conditions socio-économiques défavorables font partie des facteurs de risque exogènes les plus courants. Des antécédents d’infections respiratoires, des prédispositions familiales, le sexe féminin, la prématurité. Ou un déficit en alpha 1 anti trypsine (qui est le cas de la patiente).


La pathogénie ou la naissance de la maladie


Suite à l’inflammation générée par le tabac et/ou les autres facteurs de risque surviennent :

L’hypersécrétion de mucus par les bronchioles et les petites bronches, épaississement de la muqueuse bronchique, bronchoconstriction due aux muscles lisses (obstruction bronchique);


Lésions tissulaires suite au recrutement de neutrophiles et de macrophages, avec libération de cytokines pro inflammatoires et d’enzymes protéolytiques (emphysème pulmonaire).


L’emphysème pulmonaire est caractérisé par une augmentation du volume des alvéoles pulmonaires avec perte d’élasticité et de destruction de leurs parois.


Signes cliniques : Essoufflement, toux chronique, expectorations, dyspnée, sifflements. Ces symptômes apparaissent progressivement, de façon insidieuse et s’aggravent avec le temps jusqu’à impacter les activités du quotidien.


Prise en charge :


La BPCO ne peut être guérie, mais sa prise en charge ralentit son évolution et peut améliorer la qualité de vie du patient. Il faut interrompre l’exposition aux substances favorisant la maladie.


1. Réhabilitation respiratoire


Elle repose sur une approche multidisciplinaire, incluant l’exercice musculaire (endurance et renforcement, équilibre, posture), l'éducation thérapeutique (sevrage tabagique, observance thérapeutique, méthodes de prise des traitements inhalés, équilibre nutritionnel et enfin la kinésithérapie respiratoire.


2. Traitement médicamenteux


Bronchodilatateurs : pour dilater les bronches et améliorer le débit d’air.

Corticothérapie : pour réduire l’inflammation.

Antibiotiques : Lors des infections bactériennes.


3. Vaccination3.Vaccination


Vaccination antigrippale : le virus de la grippe peut entraîner une infection grave chez les patients atteints de BPCO.


Vaccination anti-pneumocoque tous les 5 ans : Streptococcus pneumoniae est responsable d’infections pulmonaires graves.


4. Kinésithérapie respiratoire

Permet l’évacuation des sécrétions bronchiques et le travail des muscles respiratoires.


5. Oxygénothérapie

En cas d’insuffisance respiratoire chronique.


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