Selon, l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé), le surpoids et l’obésité se définissent comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé.
Pour les enfants de 5 à 19 ans, l’obésité se définit par un IMC (Indice de la Masse Corporel) pour l’âge supérieur à 2 écarts-types au-dessus de la médiane de la croissance de référence de l’OMS.
On définit l’obésité des adolescents par les courbes de corpulence du PNNS 2010 (issus à la fois des références françaises et des références de l’IOTF (International Obesity Task Force)) qui s’interprètent en fonction de l’âge et du sexe.
Ci-dessous, les interprétations des IMC selon la Haute Autorité de Santé (HAS) :
IMC ≥ seuil IOTF-30 => obésité ; IMC ≥ 97e percentile => surpoids (incluant obésité) ; 3e ≤ IMC < 97e percentile => corpulence normale et IMC < 3e percentile => Insuffisance pondérale.
Les causes et facteurs de risque
- Surpoids et obésité parentale notamment de la mère au début de la grossesse ;
- Grossesse : prise de poids excessive, tabagisme maternel, diabète maternel ;
- Excès ou défaut de croissance fœtale (macrosomie/hypotrophie) ;
- Gain pondéral accéléré dans les deux premières années de vie d’autant plus important que la période de gain pondéral accéléré est longue ;
- Difficultés socio-économiques des parents et cadre de vie défavorable ;
- Manque d’activité physique et sédentarité et manque de sommeil ;
- Attitudes inadaptées de l’entourage par rapport à l’alimentation (restrictives ou au contraire trop permissives) ;
- Facteurs psychopathologiques : dépression chez les filles, hyperphagie boulimique ;
- Négligences ou abus physiques ou sexuels dans l’enfance ou l’adolescence ;
- Handicap (moteur ou mental)
D’après l’OMS Les causes fondamentales de l’obésité sont l’alimentation malsaine et le manque d’activité physique.
Prise en charge
Il est recommandé que la prise en charge soit fondée sur les principes de l’éducation thérapeutiques, qui prend compte de l’alimentation, l’activité physique, la sédentarité et l’équilibre des rythmes de vie. Il faut impliquer les parents ou les adultes responsables de l’adolescent et surtout qu’ils ne le culpabilisent pas. Il faut donc limiter l’apport énergétique provenant de la consommation des lipides totaux et de sucres, consommer davantage de fruits et légumes, de légumineuses, de céréales complètes et de noix, et enfin avoir une activité physique régulière (60 minutes/jour).
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